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Provedor de dados:  ArchiMer
País:  France
Título:  Le rouget barbet de roche Mullus surmuletus (L. 1758) en Manche orientale et mer du Nord.
Autores:  Mahe, Kelig
Destombe, A.
Coppin, Franck
Koubbi, P.
Vaz, Sandrine
Le Roy, Didier
Carpentier, Audrey
Data:  2005
Ano:  2005
Palavras-chave:  Sig
North sea
English channel
Population dynamic data
Habitat
Spatial repartition
Biology
Mullus surmuletus
Resumo:  General introduction: The red mullet is among the fish that are the most popular and that have been known of for the longest amount of time. The Greeks and the Romans have left us in their literature famous pages in which they praise the quality and beautiful colours of their gurnards and their mulles. Also, the skin of this fish has been very popular since earliest antiquity: It is said that for the Romans, a beautiful fish was worth more than the man who had caught it! Moreover, at feasts, a red mullet was displayed in a vase to amuse the guests with the changes of colour (Bloch, 1793). The red rock mullet (Mullus surmuletus) is a benthic fish, which means it lives near the sea bottom. It is geographically present in the Atlantic Ocean from the coasts of Norway to the West African coasts (Whitehead et al., 1986) and in the entire Mediterranean basin. Worldwide fishing statistics (FAO) from 1950 until today show that worldwide catches have gone from 800 tons to 14,500 tons in 50 years (Fig. 1). However, this increase has not been constant. It is mainly observed fro m1981 (2,879 tons) to 1992 (14,001 tons). Finally, since 1991, worldwide output has stabilised at between 13 and 15 thousand tons. From 1950 to 1965, the major part of worldwide red mullet fishing was done in the Atlantic Ocean by the Spanish. Since then, the trend has reversed and the Mediterranean Sea has become the primary worldwide basin for red rock mullet catches with Libya (4,000 tons in 2003), Tunisia (1,948 tons in 2003) and Turkey (1,050 tons in 2003). For the Atlantic Ocean, French catches in 1975 (Fig. 2) were added to the catches made by the Spanish. As of that date, red mullet fishing was done on the Spanish coasts and in the Gulf of Gascony. Starting from 1990, the strong increase in catches is due mainly to France but also to other more northerly countries such as the United Kingdom and the Netherlands. That marks the beginning of red mullet exploitation in the English Channel and the North Sea. In 1998, the trawlers of Boulogne landed 60% of the national take in red rock mullet (1,975 tons, source: Ofimer) at Boulogne sur Mer. In addition, depending on the year, 60% to 80% of French landings come from the eastern English Channel. However, this species in the Channel and North Sea has hardly been studied at all. Only some multispecific studies on the small fleets (Ulrich, 2000), some results of resource assessment campaigns (Carpentier & Coppin, 2000), and summary works (Dunn, 1999; Forest, 2001; Suquet & Ruyet, 2001) addressed this species in this geographical zone. Inversely, this species was often studied in the Mediterranean basin, and on the Atlantic coast, in particular, the Gulf of Gascony, which are older areas of exploitation than the Channel and the North Sea for red mullet. This study was set up by fishing professionals and IFREMER scientists in a common concern for knowledge and understanding of this species in the Channel and North Sea, so as to optimise the assessment of this resource at a region, national then European level for sustainable exploitation of this fish. This work is composed of five parts with; first of all, a summary of what is known about the red rock mullet. The second part described its biology, and in particular, its growth and its reproduction in the Channel and North Sea. Then, on the one hand, its spatial distribution is studied and on the other, its interactions with its environment, which characterises its habitat. The fifth part is a preparation and analysis of all French data on the Channel and North Sea for a stock assessment.

Introduction générale : Les rougets sont parmi les poissons les plus anciennement connus et appréciés. Les Grecs et les Latins nous ont laissé dans leur littérature des pages célèbres dans lesquelles ils vantent les qualités et les belles couleurs de leurs Trigles et de leurs Mulles. De même, la chair de ce poisson est très appréciée depuis la plus haute antiquité : on rapporte que, chez les Romains, un beau poisson valait plus cher que l'homme qui l'avait pêché ! Par ailleurs, lors des festins, on présentait parfois un rouget barbet dans un vase, afin d'amuser les convives par ses changements de couleur (Bloch, 1793). Le rouget barbet de roche (Mullus surmuletus) est un poisson benthique c'est à dire vivant à proximité du fond. Il est présent géographiquement dans l'océan Atlantique depuis les côtes de Norvège jusqu'aux côtes ouest africaines (Whitehead et al., 1986) et dans tout le bassin méditerranéen. Les statistiques mondiales des pêches (FAO) de 1950 à nos jours montrent que les captures mondiales sont passées de 800 tonnes à 14 500 tonnes en 50 ans (Fig. 1). Cependant, cette augmentation n'a pas été constante. Elle est essentiellement observée de 1981 (2 879 t) à 1992 (14 001 t). Enfin, depuis 1991, la production mondiale se stabilise entre 13 et 15 milliers de tonnes. De 1950 à 1965, la majeure partie des pêches mondiales de rougets barbets était réalisée dans l'océan Atlantique par les Espagnols. Depuis, la tendance s'est inversée et la mer Méditerranée est devenue le premier bassin mondiale de captures de rougets barbets de roche avec la Libye (4 000 t en 2003), la Tunisie (1 948 t en 2003) et la Turquie (1 050 t en 2003). Pour l'océan Atlantique aux captures réalisées par les Espagnols depuis 1950 se sont rajoutées les captures françaises en 1975 (Fig. 2). A cette date, la pêche du rouget barbet se faisait sur les côtes espagnoles et dans le golfe de Gascogne. A partir de 1990, la forte augmentation des captures est due essentiellement à la France mais aussi à d'autres pays plus nordiques comme le Royaume-Uni et les Pays Bas. Cela marque le début de l'exploitation du rouget barbet en Manche et mer du Nord. En 1998, les chalutiers boulonnais ont débarqué à Boulogne sur mer 60% des prises nationales en rougets barbets de roche (1 975 t., source : Ofimer). De plus, selon les années, 60 à 80% des débarquements français proviennent de la Manche orientale. Pourtant, cette espèce en Manche et mer du Nord n'a été que très peu étudiée. Seuls des travaux multispécifiques sur les flottilles artisanales (Ulrich, 2000), des résultats de campagnes d'évaluations des ressources (Carpentier & Coppin, 2000), et des ouvrages de synthèse (Dunn, 1999; Forest, 2001 ; Suquet & Ruyet, 2001) ont abordé cette espèce dans cette zone géographique. A l'inverse, cette espèce a été souvent étudiée dans le bassin méditerranéen, et sur la côte atlantique en particulier le golfe de Gascogne qui sont des zones d'exploitation plus anciennes que la Manche et la mer du Nord pour le rouget barbet. Cette étude a été mise en place entre les professionnels de la pêche et les scientifiques de l'Ifremer dans un souci commun de connaissances et de compréhension de cette espèce en Manche et mer du Nord, de façon à optimiser l'évaluation de cette ressource à un niveau régional, national puis européen pour une exploitation durable de ce poisson. Ce travail se compose en cinq parties avec tout d'abord une synthèse des connaissances sur le rouget barbet de roche. La deuxième partie décrit sa biologie, et en particulier sa croissance et sa reproduction en Manche et mer du Nord. Puis sont étudiées d'une part sa répartition spatiale et d'autre part, ses interactions avec son environnement qui caractérise son habitat. La cinquième partie est une préparation et une analyse de toutes les données françaises en Manche et mer du Nord pour une évaluation de stock.
Tipo:  Text
Idioma:  Francês
Identificador:  http://archimer.ifremer.fr/doc/2005/rapport-2351.pdf
Relação:  http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2351/
Formato:  application/pdf
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