Resumo: |
The predominantly anoxic, sulfide-rich sandy sediment of a shallow lagoon at Kiel Fjord was densely inhabited by the polychaete worm Nereis diversicolor (280 cm super(3) m super(-2) of biomass volume). Burrow walls which contrasted by their brown coloration of at least 1.5 mm thickness with the bulk of the reduced black sediment, made up for 6% of the total volume of the 10 cm cores investigated. Only the uppermost mm of the internal surface layer contained detectable O sub(2). As a result of the build up of internal redox gradients, CO sub(2) dark fixation was activated in the burrow walls (by a factor of approximately equals 2). Assays of ribulose-biphosphate carboxylase activities and viable counts of potentially chemoautotrophic bacteria in different parts of the lagoon sediment suggested that burrow walls as the sites of maximal CO sub(2) fixation rates would not qualify as microbial barriers. This view of polychaete burrow walls as open enrichment systems for bacteria with key roles in the cycle of carbon was confirmed by additional determinations of heterotrophic (Fe super(3+), and SO sub(4) super(2) super(-) reducing, proteolytic, chitinolytic, and agarolytic) bacteria.
Le sédiment sableux riche en sulfures et à dominante anoxique d'une lagune peu profonde du fjord de Kiel, héberge une population dense d'un ver polychète : Nereis diversicolor (280 cm3 m"2 en biomasse volume), Les parois des tubes qui contrastent par leur coloration brune d'au moins 1,5 mm d'épaisseur avec la masse de sédiment noir réduit, constituent jusqu'à 6 % du volume total des carottes de 10 cm. La présence d'Û2 n'est décelée que dans les tous premiers millimètres de la couche de surface interne. L'accroissement de la fixation de CO2 (par un facteur de 2 environ) dans les parois des tubes est le résultat de l'augmentation du gradient rédox interne. La contribution des activités épi ou endozoïques associées à Nereis diversicolor dans ce genre d'activation «périzoïque» au niveau des parois est négligeable. La fixation chimioautotrophique de CO2 dans les parois des tubes n'est pas vraiment importante à l'échelle plus générale, si la surface, limitée, touchée par la bioturbation est prise en référence. D'un autre côté, le sédiment réduit dépourvu d'une endofaune montre une forte fixation de CO2 à l'obscurité seulement au niveau de l'interface oxydée eau-sédiment. De plus, les dosages de l'activité de la ribulose biphosphate carboxylase et les numérations des bactéries viables et potentiellement chimiotrophes dans les sédiments de la lagune suggèrent que les parois des tubes, comme sites des taux de fixation maximale de CO2, ne constituent pas une barrière pour les bactéries. Cette hypothèse des parois des tubes de polychètes, comme système d'enrichissement ouvert aux bactéries jouant un rôle clé dans le cycle du carbone, est confirmé par des études supplémentaires sur les bactéries hétérotrophes (réduisant Fe3* et SO42, proteolytiques, chitinolytiques et agarolytiques).
|