Nous avons suivi l’influence d’un abaissement de la température de la solution nutritive (20 °C à 2,5 °C), pendant 24 h, sur les flux et l’état hydrique d’un tournesol en conditions contrôlées, grâce à un dispositif mesurant simultanément et en continu (fig 1): l’absorption, la transpiration, le potentiel hydrique foliaire et la température du milieu racinaire. Pour les températures les plus froides nous observons un découplage du flux d’absorption par rapport à la transpiration, conduisant au déficit hydrique du végétal (fig 2). Le potentiel hydrique foliaire chute. Ce découplage n’est que temporaire, la transpiration venant rapidement s’aligner sur l’absorption. Nous pouvons alors quantifier la baisse de la conductivité hydraulique des racines à... |