| Resumo: |
Bacterial nitrification and denitrification were studied in the sediments of the Bassin d'Arcachon, a macrotidallagoon located in the Southwestern Atlantic French coast colonized by extensive Zostera noltii meadows. Nitrifiers were enumerated by MPN method. Densities were law : from 102 to 104 bacteria per ml of sediment presenting an increase during winter. Nitrifying activities were measured by NH4+ accumulation N-serve block technique. Activities were ranged from 0 to 90 µmol m-2 h-1 and nitrification represented 120-140 mmol m-2 yr-1 for intertidal sediments. The 15N isotope pairing technique was applied to sediment samples from the whole bay for determining the denitrification rates. Average rates were 10-20 µmol m·2 h-1 with a maximum of 75 µmol m-2 h-1. Globally, denitrification was mainly supported by nitrification during summer whereas nitrates diffusing from the water colurnn fed denitrification in winter. The relative importance of internal processes in the bacterial N-cycle ofthe bay were 3-14, 12-24 and 3-16 % of the N-nutrients inputs for nitrification, denitrification and N-fixation, respectively. The studies show that the contribution of bacterial processes in the N-cycle of the bay is law compared to external N-loadings and N-assimilation by the plants.
Les processus microbiens de nitrification et de dénitrification ont été étudiés dans les sédiments du bassin d'Arcachon, une lagune macrotidale située dans le sud-ouest de la côte atlantique française colonisée par des phanérogames marines (Z. noltii).Les densités de populations des bactéries nitrifiantes ont été estimées par la méthode du NPP. Les densités sont faibles. comprises entre 102 et 104 bactéries par ml de sédiment, et montrent une légère augmentation durant la période hivernale. L'activité nitrifiante a été évaluée par la méthode d'accumulation d'ammonium après blocage à la N-serve. Les activités sont généralement faibles allant de 0 à 90 µmol m-2 h-1. Pour les sédiments intertidaux, la nitrification représente 120 à 140 mmol m-2 an·1. La dénitrification a été évaluée sur l'ensemble du bassin par l'utilisation de nitrates marqués à l'azote 15 (15N isotope pairing technique). Les activités moyennes sont faibles : de 10 à 20 µmol m-2 h-1 avec un maximum de 75 µmol m-2 h-1. Généralement, l'activité dénitrifiante est soutenue l' été par l' activité nitrifiante couplée. Au contraire, l' hiver ce sont les nitrates diffusant de la colonne d'eau qui sont principalement dénitrifiés. Le bilan des processus internes bactériens du cycle sédimentaire de l'azote montre que la nitrification représente de 3 à 14 %, la dénitrification de 12 à 24% et la fixation d'azote de 3 à 16% des apports en sels azotés dissous dans la lagune. L'impact des processus bactériens sur le cycle global de l' azote du bassin est donc faible comparativement aux apports externes azotés et à l'assimilation d'azote par les phanérogames marines.
|
