| Resumo: |
La consommation de coquillages, bien que représentant une faible part de la ration alimentaire, pose tm réel problème de santé publique. Ces mollusques, filtrant une grande quantité d'eau, concentrent les micro-organismes du milieu pouvant entraîner un risque pour le consommateur. Le risque sanitaire encouru à la suite d'ingestion de coquillages est essentiellement bactérien ou viral. Cela nécessite une surveillance des gisements naturels, au même titre que des sites d'élevage. La qualité de l'évaluation du ii.sque pose le délicat choix des indicateurs de contamination (virus, bactéries pathogènes et formes viables non cultivables). Dans ce travail, nous avons essayé de mettre en relation les troubles digestifs observés dans la population, en période estivale, et .une éventuelle consommation de coquillages. Pour ce faire, nous avons, d'une part, mené une enquête auprès du corps médical du Sud Bassin, et d'autre part, analysé les moules et les coques des gisenents naturels fréquentés par les pêcheurs à pied (littoral d'Arcachon au Pyla et le Banc d'Arguin). La corrélation entre la pathologie et une éventuelle contamination ciu milieu n'est possible que pour les coques (coquillages essentiellement pêchés dans le Bassin d'Arcachon). En effet, nos résultats montrent un taux de contamination plus élevé au Banc du Chien à partir du mois de juillet, coïncidant avec le nombre de gastro-entérites plus élevé dans la population ayant consommé des coques. Cette contamination du milieu peut être relié à la fréquentation importante des plaisanciers au Banc d'Arguin pendant les mois d'été. ll est impossible d'établir la même relation pour les moules, du fait de leurs diverses origines de provenance. Par contre, il est net que les taux de dépassement sur le littoral sont plus importants dans les zones les plus urbanisées.
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