Resumo: |
La Région Poitou-Charentes fournit près de 20% production mytilicole nationale. Cette participation monte à 30% si l'on y ajoute la partie nord du Pertuis Breton qui , administrativement, relève de la Région Pays de Loire mais dont la majeure partie est en fait exploitée par des charentais. Cependant, les rendements des élevages mytilicoles situés sur la côte atlantique sont médiocres. En effet, la moitié des bouchots fournit à peine plus du tiers de la production nationale. On peut alors se demander si les stocks de moules en culture ne sont pas trop importants, ce qui entraînerait un épuisement des capacités biotiques du milieu avec pour conséquence un ralentissement de la croissance. La réponse à cette question demande que soit connue la relation entre le stock présent et la production biologique et il faut donc être capable d'estimer ces eux paramètres. C'est l'objectif que s'est fixé l'Ifremer de l'houmeau. Avec ses 8000 à 9000 tonnes par an le Pertuis Breton est le secteur le plus important de la façade atlantique. C'est par conséquent dans cette zone que les efforts ont été orientés en priorité. Jusqu'à présent, l'estimation des stocks de moules sur bouchots n'a pas fait l'objet d'une étude particulière, aussi était-il nécessaire avant tout de mettre au point une stratégie d'échantillonnage adaptée à ce mode de culture. Ce travail a été réalisé en 1987 dans la zone située au sud de la Sèvre niortaise mais nous n'en rendrons pas compte dans le présent document car il a fiat l'objet du rapport spécial : "Estimation des stocks de moules dans le Pertuis Breton en 1987". Par ailleurs, les problèmes rencontrés par les mytiliculteurs dans la partie sud du Pertuis Breton ont conduit l'Ifremer à engager une recherche particulière dans ce secteur. Ce sont les observations qui ont été effectuées au cours de cette étude qui vont être exposées ici.
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