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Provedor de dados:  ArchiMer
País:  France
Título:  Mise au point de méthodologies pour le diagnostic et l'étude de Lymphocystivirus (Iridoviridae)
Autores:  Le Deuff, Rose-marie
Data:  1990
Ano:  1990
Resumo:  L'aquaculture marine est une activité pratiquée à l'échelle mondiale qui concerne un nombre relativement limité d'espèces de poissons, mollusques et crustacés. Consécutivement aux progrès zootechniques et notamment à la maîtrise des cycles complets d'élevage, les productions aquacoles se sont développées, en particulier celles issues d' écloseries. Cependant, quelle que soit l'espèce considérée et quelles que soient les techniques d'élevage, la pathologie infectieuse constitue un aléa majeur pour les productions, les maladies à caractère épidémique ou endémique étant le plus souvent provoquées par des protozoaires intracellulaires, des bactéries ou des virus. Parmi les viroses, la famille des Iridoviridae pose problème chez un certain nombre d'espèces de poissons et de mollusques. Chez les premiers, où le genre   Lymphocystivirus (virus type Lymphocystis Disease Virus, LDV) a été identifié, la maladie se manifeste par l'apparition de kystes (également appelés nodules ou pseudotumeurs) sur la peau, les branchies et parfois dans les organes internes (FLUGEL, 1985). Par manque de réactifs spécifiques, le diagnostic se fait sur culture cellulaire ou en microscopie électronique et il a été de ce fait relativement difficile d'effectuer des études épidémiologiques approfondies. Cependant, des iridoviroses sont considérées comme étant les causes principales des mortalités observées depuis une dizaine d'années (LANGDON, 1989; PINTO et al., 1989) sur plusieurs espèces de poissons marins en élevage. Les études sur les iridoviroses chez les mollusques se limitent à des observations ultrastructurales. Chez l' huître portugaise, Crassostrea angulata, un virus présentant une similitude extrême avec le LDV a été décrit (COMPS et al., 1976) et impliqué entre 1969 et 1971 dans la disparition de cette huître des côtes françaises. Plus récemment, ELSTON et  WILKINSON (1985) ont associé des mortalités massives de larves d'huître japonaise, Crassostrea gigas, à un virus du même type (Oyster Velar Virus Disease, OVVD) et avance l'hypothèse d'une transmission verticale de ce virus. Il apparait que pour certains élevages, les larves virosées meurent rapidement et ne sont donc pas commercialisées. Par contre, lorsque la maladie se développe plus lentement, les larves produites à l'écloserie peuvent être, après métamorphose, distribuées à grande échelle selon la pratique du télécaptage (BOUCHARENC et CADORET, 1989), ce qui peut contribuer à la dissémination du virus. Compte tenu de l'importance de l'huître japonaise pour la conchyliculture mondiale (données FAO, 1990), cette situation doit être considérée comme réellement "explosive". D'un point de vue fondamental (annexe 1), seul le LDV au sein des Lymphocystivirus a fait l'objet d'une caractérisation biochimique réalisée à partir de virus isolé de la perche à grande bouche, Micropterus salmoides (souche ATCC VR-342 Leetown NFH) et produit sur cellules BF2 (ROBIN et al., 1983; ROBIN et al., 1984; ROBIN et al., 1986), tandis que l'étude physique du génome est basée sur deux souches de LDV purifiées à partir de kystes provenant de deux espèces de poissons, la plie, Pleuronectes platessa, et le flet, Platichtys flesus, (SCHNITZLER et al., 1990). Les modalités de la réplication du LDV sont pratiquement inconnues et par ailleurs, aucune étude sérologique n'a été réalisée sur ces différentes souches de virus. D'un point de vue appliqué, les recherches sont encore plus limitées. En effet, il n'existe aucune méthode de diagnostic alternative à la microscopie électronique et à la culture cellulaire, qui soit réellement mieux adaptée à des études épidémiologiques de terrain. Il faut noter par ailleurs le caractère différé et imprécis du diagnostic sur culture de cellules, car le cycle du virus est très lent et l'effet cytopathique est plus ou moins net, le virus étant non lytique. Dans ce contexte global, il apparait urgent de considérer quels types de recherche peuvent ètre développés dans une perspective de prophylaxie de ces iridoviroses. Un premier axe de travail concerne la mise au point de méthodes de diagnostic, simples à mettre en oeuvre, basées d'une part sur l'utilisation d'anticorps monoclonaux ou polyclonaux (MIALHE et al., 1988; SCHONHERR and HOUWINK, 1984) et d'autre part de techniques de caractérisation d'ADN (LANDEGREN et al., 1988; KUMAR, 1989). La sélection d'animaux résistants peut ètre envisagée selon une approche de génétique quantitative à partir d'animaux survivants soit à une épidémie, soit à une infection expérimentale si la reproduction de la maladie est maîtrisée au laboratoire. Une telle approche, en cours à l'IFREMER pour sélectionner des huîtres plates, Ostrea edulis, résistantes au protozooaire Bonamia ostreae, est cependant relativement aléatoire, notamment quant à la stabilité des caractères de la résistance (HERVIO, comm. pers.). La vaccination, totalement impossible à concevoir chez les mollusques en raison de leur absence de réponse immunitaire à médiation immunoglobuline, est par contre pratiquée chez les poissons. Cependant, l'efficacité de la vaccination dont les procédés sont difficiles à mettre en oeuvre (injection, balnéation, ingestion), est compliquée par le phénomène de focalisation de la réponse immunitaire (COSSARINI-DUNIER, 1985) et de plus, pour les maladies virales, par le coût des vaccins actuellement produits sur cultures cellulaires. A l'instar des travaux effectués chez les plantes, pour lesquelles la résistance à des viroses a été obtenue par expression soit de protéines virles soit de séquences virales anti-sens (GRUMET, 1990; VAN DER KROL et al., 1988), les recherches développées sur l' inhibition de la réplication de virus animaux reposent en majorité sur la stratégie anti-sens. Des systèmes in vitro se sont avérés particuliérement adaptés pour analyser et sélectionner les séquences et les structures anti-sens efficaces (DUDDING et al., 1990; SARVER et al., 1990). A l'échelle de la cellule, certains modèles visent une application pharmaceutique des oligonucléotides de synthèse, généralement modifiés pour améliorer leur incorporation cellulaire et leur stabilité (STEIN et COHEN, 1988; TOULME et HELENE, 1988). D'autres recherches reposent sur la transformation stable des cellules et l'expression d'ARN antisens, en particulier de type ribozyme (SARVER et al., 1990). L'extrapolation de ces travaux à l'échelle de l'animal transgénique est abordée maintenant sur le modèle murin (TAKAYAMA et al., 1989). Dans le cadre de mon DEA, je me suis initialement attachée  au diagnostic des Lymphocystivirus, en intégrant la difficulté de purification de ces virus, notamment chez les mollusques (VEYRUNES, comm. pers.). Des anticorps monoclonaux ont été produits par hybridation lymphocytaire, les étapes d'immunisation et de screening des hybridomes ayant été conçues de façon à s'affranchir de la purification de virus et différents types de protocoles de mise en évidence d'ADN viral ont été élaborés. Pour développer des travaux à plus long terme sur le cycle de développement du LDV et la stratégie anti-sens d' inhibition de sa réplication, l'optimisation du système modèle cellules BF2/LDV a été abordée. La technique d'électroporation cellulaire a été prise en compte en vue de son application à l'introduction d'oligonucléotides anti-sens, et à la transformation cellulaire.
Tipo:  Text
Idioma:  Francês
Identificador:  http://archimer.ifremer.fr/doc/00406/51774/52372.pdf

http://archimer.ifremer.fr/doc/00406/51774/
Formato:  application/pdf
Direitos:  1990 Ifremer, Unversité de Bordeaux 2

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