Le milieu marin côtier est constamment soumis à des apports polluants continentaux. Des agents pathogènes, parmi lesquels des virus entériques humains, présents dans ces rejets, contribuent à la contamination microbiologique du littoral. La survie des virus dans l'eau de mer est prolongée grâce à leur association aux matières organiques, aux particules en suspension et aux sédiments qui constituent un véritable réservoir de virus. Les fruits de mer, de par leur activité de nutrition par filtration, se comportent comme de véritables filtres à micro-organismes : en même temps qu'ils absorbent les éléments nécessaires à leur alimentation, ils retiennent et accumulent activement les virus libres ou associés à des supports particulaires. Ces données conduisent... |