L'article met l'accent sur la conception de l'après-mort et sur les préocupations sociales dont témoignent certains aspects des premières puis des secondes obsèques en "pays" mofu-gudur. Ainsi, la préparation du cadavre et l'enterrement proprement dit donne à voir la mort comme un processus devant aboutir à une renaissance puisque la symbolique choisie est celle de l'accouchement "à travers" et de la gestation. Mais avant même l'inhumation et le travail de deuil, certains parents du défunt sont "mis en scène" auprès de lui de façon à assurer symboliquement la reproduction du groupe domestique. Par contre, les alliés apparaissent sur le devant de la scène au moment de la levée de deuil, afin de réaffirmer les alliances contractées. Le départ du défunt pour... |