A partir d'une enquête budget-consommation et malgré les insuffisances de ce type d'enquête, l'auteur montre la part importante que tiennent les femmes dans la restauration de rue à Abidjan. En général, les femmes opérent sur une échelle plus petite que les hommes, sont plus mobiles, et sont soumises à de nombreux rackets. Pour exercer leur activité, elles s'appuient sur des réseaux familiaux d'entraide qui leur fournissent l'investissement de départ et une main-d'oeuvre quasi gratuite, mais qui, en retour, leur demandent de remplir certaines obligations sociales parfois contraignantes |