Resumo: |
Ce travail porte prinipalement sur les courants marins et en particuliers sur la circulation dans la zone côtière sénégalaise et les masses d'eaux qu'on y rencontre. Nous avons donné quelques notions générales sur les courant marins. Au large de la côte sénégalaise, il y a deux grandes circulations: (1) le courant nord-équatorial qui prend naissance vers les îles du Cap-Vert et qui transporte les eaux froides du courant dit des Canaries vers l'ouest; (2) le contre-courant équatorial transportrant vers l'est les eaux chaudes et salées formées sur le bord sud du courant nord-équatorial. Prés de la côte, les courants de surface ont une forte variabilité due à la succession du courant des Canaries et du contre-courant équatorial. Les courants de marée sont faibles. Sur la côte nord un courant profond dont le mécanisme est mal connu longe le talus continental. Sur la côte sud, le courant de fond, en saison froide est dirigé vers la côte. Devant le Sénégal, des processus d'upwelling assurent le renouvellement des eaux côtières par des eaux profondes riches en sels nutritifs. L'upwelling est principalement dû aux vents alizés qui soufflent en saison froide. Les principales masses d'eau qu'on rencontre sont: (1) les eaux superficielles constitutées par les eaux froides, tropicales et déssalées; (2) les eaux profondes réparties en Eau Centrale Nord-Atlantique (ECNA) et Eau Centrale Sud-Atlantique (ECSA) et eau centrale dégénérée (constituée d'un mélange d'eau centrale sud-atlantique avec de eaux peu salées). L'origine de cette dernière n'est pas encore définie.
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