"Il est impossible d'imaginer un lieu plus favorable à l'ostréiculture que le bassin d'Arcachon" (Yonge, 1950). En effet, l'huître indigène, Ostrea edulis, et l'espèce plus récemment introduite, Crassostrea gigas, peuvent s'y reproduire en abondant. Si l'exploitation de la première a pris fin à la suite de deux épizooties consécutives, la seconde est l'objet d'une culture intensive dont la production annuelle est d'environ 12 000 tonnes de mollusques commercialisés. Des anomalies ont sévi dans la baie, de 1977 à 1981, rendant les récoltes de naissain pratiquement sensibles aux facteurs d'agression, et ont même été proposées par Woelke (1967) comme matériel biologique, afin de tester la qualité des eaux en zone littorale. La technique des élevages larvaires... |