La pression foncière urbaine pèse, en Côte d'Ivoire, lourdement sur l'action des nouvelles municipalités. L'Etat s'est défaussé sur elles de ses responsabilités, en particulier en cas de nécessité de recaser des populations déguerpies sans leur donner les moyens juridiques correspondants. Ces contradictions fragilisent les nouvelles équipes et les obligent à opérer sans base légale et parfois de façon tout à fait illégale. Ces contradictions ne seraient pas compréhensibles si on oubliait à qui ces pratiques bénéficient et qu'au-delà de la perennisation de situations acquises, c'est le maintien de la stratégie et l'autorité de l'Etat qui sont en cause. (Résumé de l'auteur) |